Participation dans le projet urbain : les cas de la ZAC Paris Rive Gauche à Paris et de l'aménagement du Gwanghwamun Square à Séoul
Auteur / Autrice : | Hyojung Bae |
Direction : | Viviane Claude |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement de l'espace, Urbanisme |
Date : | Soutenance le 21/01/2013 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lab'Urba (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Lancret |
Examinateurs / Examinatrices : Viviane Claude, Valérie Gelezeau, Christine Lelevrier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Michel Fourniau, Alain Delissen |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur l'analyse des pratiques participatives des deux projets, la ZAC Paris Rive Gauche à Paris, l'aménagement du Gwanghwamun Square à Séoul. Alors que la « participation » dans le projet urbain est souvent annoncée comme l'objectif idéal, ce terme laisse une marge de traduction à chaque personne qui l'utilise. Cette thèse a pour objectif de comprendre le rôle de participation dans la fabrication de l'espace. Nous entamons d'abord l'étude du déroulement de ces deux projets urbains et de ses acteurs pour montrer leur place dans la démarche du projet. Ensuite, nous analysons la structure des dispositifs participatifs et leur fonctionnement. Il s'agit d'étudier la place des citoyens dans le projet urbain qui apparaissent à travers ces dispositifs et le lien qu'ils nouent éventuellement avec les acteurs. Qui sont-ils ? Pour répondre à cette question, nous analysons les figures des citoyens qui émergent lors de la participation. Nous avons retenu trois critères : 1) l'intensité de la participation, 2) l'intérêt qu'ils portent au projet et à l'espace, 3) la reconnaissance des savoirs citoyens. À partir de cette analyse sur la figure des citoyens, nous étudions comment des citoyens peuvent revendiquer leur présence dans la démarche du projet, et être reconnus par les acteurs ou non. Ce processus implique la mise en cause de la légitimité du projet et de l'autorité déléguée des acteurs. Si les acteurs du projet résistent à la réduction de leur portée dans la démarche du projet, qu'apporte la présence des citoyens dans l'aménagement de l'espace et à l'action publique collective ? Notre recherche montre que la dynamique participative n'est pas totalement malléable, malgré les difficultés de la prise de place des citoyens dans le jeu d'acteurs et de la reconnaissance de celle-ci. Nous avons essayé d'identifier les conditions de participation comme la possibilité de modifier la configuration des échanges, le partage des savoirs et la formation pour la participation