Thèse soutenue

Quasi-isométries entre espaces métriques hyperboliques, aspects quantitatifs

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Auteur / Autrice : Vladimir Shchur
Direction : Pierre Pansu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques
Date : Soutenance le 08/07/2013
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mathématiques de la région Paris-Sud (1992-2015 ; Orsay)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de mathématiques d'Orsay (1998-....) - École normale supérieure (Paris ; 1985-....). Département de mathématiques et applications (1998-....) - Laboratoire de Mathématiques d'Orsay - Département de Mathématiques et Applications
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Pierre Pansu, Peter Haïssinsky, Urs Lang, Frédéric Paulin, Victor Chepoi
Rapporteurs / Rapporteuses : Peter Haïssinsky, Urs Lang

Résumé

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Dans cette thèse, nous considérons les chemins possibles pour donner une mesure quantitative du fait que deux espaces ne sont pas quasi-isométriques. De ce point de vue quantitatif, on reprend la définition de quasi-isométrie et on propose une notion de “croissance de distorsion quasi-isométrique” entre deux espaces métriques. Nous révisons notre article [32] où une borne supérieure optimale pour le lemme de Morse est donnée, avec la variante duale que nous appelons Anti-Morse Lemma, et leurs applications.Ensuite, nous nous concentrons sur des bornes inférieures sur la croissance de distorsion quasi-isométrique pour des espaces métriques hyperboliques. Dans cette classe, les espaces de L^p-cohomologie fournissent des invariants de quasi-isométrie utiles et les constantes de Poincaré des boules sont leur incarnation quantitative. Nous étudions comment les constantes de Poincaré sont transportées par quasi-isométries. Dans ce but, nous introduisons la notion de transnoyau. Nous calculons les constantes de Poincaré pour les métriques localement homogènes de la forme dt²+∑_{i}e^{2µ_{i}t}dx²_{i}, et donnons une borne inférieure sur la croissance de distorsion quasi-isométrique entre ces espaces.Cela nous permet de donner des exemples présentant différents type de croissance de distorsion quasi-isométrique, y compris un exemple sous-linéaire (logarithmique).