Thèse soutenue

FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Hélène Cheval
Direction : Romain JulliardDenis Couvet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Conservation
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

FR

Résumé

FR  |  
EN

Nous vivons de plus en plus déconnectés du monde vivant : une absence de contact direct par l’artificialisation de nos environnements de vie, des activités professionnelles et de loisirs sans lien avec la nature, et une complexification des socio-écosystèmes impliqués dans nos activités. D’après l’hypothèse d’extinction de l’expérience, cette déconnexion pourrait entraîner un manque de familiarité envers la biodiversité et un frein à sa conservation. Le projet de la thèse est d’explorer quels types d’interactions à la biodiversité pourraient favoriser l’implication des individus à sa conservation, en développant de nouvelles approches et méthodes de mesure des comportements des individus et de leurs interactions à la nature. La thèse comporte l’analyse du rôle de l’environnement dans lequel les gens vivent sur leur consommation de produits Bio à partir des ventes des supermarchés de l’enseigne E. Leclerc. Nous avons ensuite étudié le rôle de différents types de relations quotidiennes à la nature en milieu urbain sur les connaissances des citoyens envers la biodiversité, leur sentiment de connexion à la nature, et leurs pratiques individuelles pour sa conservation. Enfin, à partir d’un logiciel de création de jardins virtuels en 3D, nous avons exploré la biodiversité et la relation à la nature voulues par les citadins dans les jardins publics. Les résultats de cette thèse appuient le rôle négatif de l’environnement urbanisé dans l’implication des individus à sa conservation. Ils soulignent l’importance d’un accès quotidien des individus à une biodiversité ordinaire plutôt que remarquable, et de l’expérience des interdépendances des humains à la biodiversité.