Le piano xénakien. Des concepts au langage instrumental : enjeux pour l’interprétation
Auteur / Autrice : | Stephanos Thomopoulos |
Direction : | Jean-Marc Chouvel, Gérard Pesson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique : recherche et pratique |
Date : | Soutenance le 17/12/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Patrimoines et Langages Musicaux (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Joëlle Caullier |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Chouvel, Gérard Pesson, Jean-Pierre Bartoli, Pierre Albert Castanet, Bruno Mantovani, Georges Pludermacher |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le piano de Xenakis, comme tous les langages instrumentaux du compositeur, reste un objet assez singulier dans la littérature de l’instrument. Encore aujourd’hui rarement abordé par les pianistes, il semble d’une difficulté vertigineuse, et les voies qui mènent à sa réalisation restent dissimulées. L’originalité du langage musical du compositeur génère une technique extrêmement détachée de la tradition pianistique, et un pianiste manque souvent de savoir-faire et d’outils pour parvenir à l’exécution. Dans cette recherche nous essaierons d’aborder ce lien entre les principaux concepts xénakiens (musique stochastique, musique symbolique, mouvement brownien et pans ondulatoires, arborescences, cribles) et son langage pianistique, afin de mieux identifier cette écriture instrumentale et envisager des chemins pouvant favoriser l’interprétation de cette musique. Nous étudions la totalité des œuvres avec piano, puis nous explorons chacun des grands concepts du compositeur, pour établir ensuite leur connexion avec le langage pianistique dans quatre œuvres majeures pour le piano : Herma, Synaphaï, Evryali, Mists. Pour chacune de ces œuvres nous effectuons une analyse, puis proposons une approche pianistique visant le travail, l’exécution et l’interprétation.