Thèse soutenue

La représentation des bijoux féminins dans l'art de l'Egypte romaine : une classification chronologique

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Auteur / Autrice : Lucas Michaelis
Direction : Gilles Sauron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art et archéologie
Date : Soutenance le 30/11/2013
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Rome et ses renaissances. Art, archéologie, littérature, philosophie (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Agnès Rouveret
Examinateurs / Examinatrices : Michel Amandry, Gertrud Platz-Horster, Emmanuelle Rosso

Résumé

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Dans le cadre de ce doctorat sur la représentation des bijoux féminins dans les portraits de l’Égypte romaine, les recherches se concentraient sur les « portraits du Fayoum » et masques funéraires des trois premiers siècles après J.-C.Bien que les masques funéraires et les portraits du Fayoum aient été le sujet de plusieurs publications pendant ces dernières années, il nous manquait encore une étude détaillée sur les bijoux féminins qui s’inspiraient presque exclusivement de la mode romaine. Une classification chronologique de ces portraits, mais aussi des masques funéraires, pouvait être obtenue par les coiffures féminines. Par conséquence, la distinction des portraits par époque nous permettait d’identifier les changements dans la mode des bijoux pendant les trois premiers siècles après J.-C., en donnant aux archéologues la possibilité de classifier encore mieux certains types de bijoux qui sont découverts pendant des fouilles ou sur le marché de l’art. Dans le cadre ce cette étude, les diverses représentations de bijoux, en provenance d’autres provinces romaines mais aussi des originaux, appartenant à des trésors et à des tombes datés étaient également consultés. L’application de nos résultats à d’autres contextes géographiques est toujours légitime, car les mêmes principaux types de bijoux étaient utilisés dans tout l’empire romain.Grâce à toutes ces données, il était possible de reconstruire les différents aspects de la mode des bijoux pour les différentes dynasties impériales pendant les trois premiers siècles après J.-C.