Spiritus intus agit. Le système de patronage d’Anne d’Autriche. Recherches sur la stratégie de représentation, la tenue de cour et la rhétorique d’amitié d’une reine (1643-1666)
Auteur / Autrice : | Oliver Mallick |
Direction : | Lucien Bély, Ronald G. Asch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 13/06/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 en cotutelle avec Albert-Ludwigs-Universität (Freiburg im Breisgau, Allemagne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....) |
Jury : | Président / Présidente : Gérald Chaix |
Examinateurs / Examinatrices : Lucien Bély, Ronald G. Asch, Mark Greengrass |
Mots clés
Résumé
Dans cette thèse il s’agit de montrer et d’examiner les différentes formes de patronage d’Anne d’Autriche dans les domaines (1) « représentation », (2) « cour » et (3) « amitié », de 1643, quand elle a pris la régence, jusqu’à sa mort en 1666. Par conséquent, les recherches prennent une approche méthodique et conceptuelle qui reflète la vaste signification du mot « patronage » aux temps modernes. L’objectif de la thèse consiste donc à présenter pour la première fois une étude détaillée sur le système de patronage de la reine en exploitant en grande partie les sources et la littérature secondaire. Ainsi, il était possible de modifier et de réfuter en partie l’image encore existante d’Anne d’Autriche en sa qualité d’une reine politiquement incompétente, totalement dépendante de son premier ministre, cardinal Mazarin, et sans influence dans ses dernières années. En revanche, Anne d’Autriche se révèle être une reine apte et louvoyante qui a établi et maintenu avec succès un système de patronage durable (1) en forçant son image d’une reine idéale, (2) en développant à la cour une juste équilibre entre foi et splendeur, et (3) en se servant d’une rhétorique d’amitié pour fortifier ses liens de clientèle.