Une guerre des plumes (1542-1544) : la littérature occasionnelle du conflit entre François 1er et Charles Quint
Auteur / Autrice : | Sophie Astier |
Direction : | Mireille Huchon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue française |
Date : | Soutenance le 29/06/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Sens, texte, informatique, histoire (Paris ; 2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Frank Lestringant |
Examinateurs / Examinatrices : Mireille Huchon, Annie Charon, Loris Petris, Richard Cooper, Bruno Petey-Girard |
Mots clés
Résumé
Les affrontements militaires entre François Ier et Charles Quint ont façonné toute l’histoire politique de la première moitié du XVIe siècle. Or, ces guerres se sont accompagnées de part et d’autre d’un important effort de justification, chaque parti se proclamant dans son bon droit. D’autre part, les différents épisodes militaires et diplomatiques qui rythment la période suscitent toute une littérature occasionnelle, en prose et en vers, diffusée à l’échelle européenne par la presse imprimée. La guerre de 1542-1544 représente un pic dans la production de ce type de textes, qu’il s’agisse de célébrations poétiques composés par les auteurs de la Cour, ou de simple « bulletins d’information » évoquant une escarmouche en quelques pages. L’objet du présent travail est d’en étudier les modes d’écriture, pour essayer de comprendre ce que les hommes de la Renaissance pouvaient lire à propos des événements qu’ils vivaient de près ou de loin. Entre propagande, rumeurs, fausses nouvelles, goût du vers et plaisir du récit, comment écrivait-on, à l’époque de François Ier et de Charles Quint, à propos d’une guerre en train de se dérouler ? Pour tenter de répondre à cette question, nous consacrons une première partie aux problèmes de mise en page et mise en texte posés par le caractère imprimé de ces textes ; dans une deuxième partie, nous abordons les genres dans lesquels ils s’inscrivent ; enfin, dans une troisième partie, nous proposons quelques éléments d’étude de leur réception au moment de leur publication ou dans les quelques décennies qui suivent.