L'image de la Chine chez le passeur de culture François Cheng
Auteur / Autrice : | Tiannan Liu |
Direction : | Jean Bessière, Philippe Daros |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures et civilisations comparées |
Date : | Soutenance le 18/06/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Yves Clavaron |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Bessière, Philippe Daros, Yves Clavaron, Frédéric Wang, Véronique Journeau Alexandre |
Mots clés
Résumé
François Cheng est devenu une figure symbolique incontournable aussi bien pour la France que pour la Chine. C’est un écrivain dont la culture et la conscience sont doubles, car sa vie est étroitement liée à la Chine et à l’Occident. Sa grande intériorité énigmatique s’explique par son âme chinoise et son amour de l’Occident. Toute sa vie, il a poursuivi la réconciliation et le dialogue entre les deux cultures. Son écriture est aussi fortement marquée par une expérience personnelle de l’exil liée à un profond sentiment d’authenticité. D’un côté il nous fait redécouvrir une Chine traditionnelle et artistique, de l’autre il nous dépeint un vieux pays hanté par les destinées tragiques d’innocents, nous offrant ainsi l’image d’une Chine très riche et diversifiée. La constante comparaison entre les deux cultures nous révèle ses racines chinoises et son esprit français, marqué par un humanisme épris de liberté. C’est dans cette symbiose que se révèle la pensée de François Cheng, nourrie de multiples spiritualités et habitée par les concepts dualistes de la beauté et du mal. Cette recherche nous permet de mieux connaître cet écrivain : un quêteur de beauté, un homme en marche, un écrivain indéfinissable – le plus chinois des écrivains français ou bien le plus français des écrivains chinois –.