Ethique de la nature ordinaire
Auteur / Autrice : | Rémi Beau |
Direction : | Catherine Larrère |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 28/11/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Philosophie (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Bertrand Guillarme |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Larrère, Isabelle Mauz | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Hélène Parizeau, Stéphane Haber |
Résumé
Depuis les années 1970, les philosophies environnementales se sont essentiellement préoccupées de la question de la valeur morale de la nature rare et remarquable qui subsiste dans quelques régions de la planète. Héritant de la pensée américaine de la wilderness, les philosophes de l'environnement se sont efforcés de donner des fondations théoriques à la valeur intrinsèque d'une nature, dont l'homme se devait d'être absent. Ce faisant, Ils laissaient à penser que sur les terres habitées ou transformées par les hommes, qui couvrent la quasi-totalité de la surface de la planète, il fallait renoncer à penser la nature. A rebours de cette idée, nous soutenons qu'il y a de la nature dans les sociétés humaines, que nous faisons société avec la nature En suivant cette hypothèse, nous ferons apparaître, il partir d'un matériau descriptif varié, que nos activités productives et reproductives engagent, en effet, de nombreux acteurs naturels, mais aussi que, très souvent, nous nous conduisons mal avec ces derniers. C'est ce qui nous semble motiver l'élaboration d'une éthique de la nature ordinaire.