Thèse soutenue

La différentiation neuronale des cellules souches mésenchymateuses du cordon ombilical pour la médecine régénérative appliquée au cerveau

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Auteur / Autrice : Claire Perruisseau-Carrier
Direction : Guy Mouchiroud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire
Date : Soutenance le 17/10/2013
Etablissement(s) : Lyon 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de génétique moléculaire et cellulaire
Jury : Président / Présidente : Bénédicte Durand
Examinateurs / Examinatrices : Guy Mouchiroud, Véronique Maguer-Satta
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Gabriel Berger, Sophie Chauvet

Résumé

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De nos jours, aucune prévention ou aucun remède efficace n'existe pour guérir les maladies du cerveau humain. Les cellules souches représentent un grand espoir pour la réparation et la régénération des tissus neuraux endommagés. L'objectif de cette thèse est d'évaluer la capacité des cellules souches du cordon ombilical humain (hUC MSCs) à se différencier en neurones, pour une thérapie cellulaire appliquée au cerveau. Nous avons isolé, multiplié et caractérisé les hUC MSCs naïves à l'échelle des gènes et des protéines. Ensuite, les e_ets sur l'expansion des hUC MSCs et leur différenciation neuronale de différents paramètres ont été évalués par qPCR et marquages immunologiques principalement: milieux et matrices de culture, oxygénation, culture en 3D, ainsi que divers facteurs et molécules tels que les microARNs. Les résultats montrent que les hUC MSCs prolifèrent mieux sans sérum et en conditions de normoxie du cerveau (1-5 % O2). Les hUC MSCs naïves semblent préparées à devenir des neurones à l'échelle des gènes et des protéines, mais pas suffisamment pour supporter leur complète différenciation. L'introduction de microARNs requiert des améliorations pour réguler efficacement les voies de signalisation des hUC MSCs. Au cours de cette étude, nous avons identifé les paramètres favorisant l'expansion des hUC MSCs dans des conditions compatibles avec la clinique. Cependant, une question reste ouverte: les hUC MSCs sont-elles capables de vraie transdifferentiation en neurones fonctionnels malgré les controverses? Des recherches supplémentaires sont nécessaires, mais cette étude constitue une première étape vers l'utilisation des hUC MSCs en médecine régénératrice du cerveau