Thèse soutenue

Hilda Mundy : guerre, après-guerre et modernité : écriture d’avant-garde dans la Bolivie des années 30

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Auteur / Autrice : Rocio Zavala Virreira
Direction : Norah Giraldi Dei CasJuan Carlos Estenssoro Fuchs
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études hispano-Américaines
Date : Soutenance le 30/01/2013
Etablissement(s) : Lille 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études en civilisations, langues et littératures étrangères (Villeneuve-d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Ina María Salazar
Examinateurs / Examinatrices : Norah Giraldi Dei Cas, Juan Carlos Estenssoro Fuchs, Ina María Salazar, Erich Fisbach, Geneviève Fabry, Paul-Henri Giraud

Résumé

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Ecrivaine bolivienne des années 30 - oubliée jusqu'aux années 90- Hilda Mundy s'est fait connaître notamment à la fin de la guerre du Chaco (1932-1935) et dans l'immédiat après-Guerre comme chroniqueuse humoristique à Oruro, sa ville natale. Ses chroniques sont autant d'exemples d'une écriture des moeurs, critique et satirique de la bonne société de son temps et notamment à l'égard d'une morale hypocrite et bigote. Satire des puissants, les écrits d'Hilda Mundy viseront également les travers et les scandales de la vie politique de l'époque ainsi que la montée du militarisme qui se profilait à la fin de la guerre ; ceci marquera le destin de l'écrivaine sous le signe de la censure. Son seul livre Pirotecnia, ensayo miedoso de literatura ultraista, publié à La Paz en 1936, est la suite de cette écriture des formes brèves, centrée sur la désacralisation des symboles du pouvoir. Les thèmes de la ville moderne, de la technique, du jeu et de l'attaque contre la tradition, présents aussi dans ses écrits parus dans la presse, constituent l'univers avant-Gardiste de Pirotecnia. Mouvement et méfiance sont au coeur de cette littérature moderne qui dit moi. Le moi de l'écriture mundyenne, riche de son hétéronymie, est porteur d'un projet poétique propre à une esthétique des arts scéniques où le masque dont on parle le plus est celui de la parole.