Auteur / Autrice : | David Desmarchelier |
Direction : | Stefano Bosi, Hubert Jayet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 15/10/2013 |
Etablissement(s) : | Lille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Économie quantitative, intégration, politiques publiques et économétrie (Lille ; 2006-2014) |
Résumé
Depuis l'article de Zhang (1999), un nombre croissant de contributions académiques s'attellent à explorer les canaux par lesquels la pollution peut être la source de cycles économiques endogènes. Nous sommes convaincus que cette ligne de recherche est d'une grande importance pour le décideur public car elle réconcilie ses impératifs de court terme avec le long terme qu'impose la préservation de l'environnement. C'est pourquoi, cette thèse se propose d'explorer de nouveaux canaux par lesquels la pollution peut induire l'apparition de cycles économiques endogènes. Les chapitres 1,2 et 3 se basent sur des résultats empiriques récents arguant que la pollution agit négativement sur la productivité du travail et sur l'offre de travail. Au travers de ces chapitres, nous montrons que de tels effets de la pollution peuvent conduire à l'apparition de cycles économiques, tant déterministes que stochastiques, au voisinage de l'état stationnaire.Le chapitre 4 se concentre sur l'étude du système de taxe verte existant dans la plupart des pays de l'OCDE. Nous montrons en particulier que sa régressivité par rapport aux revenus des ménages peut conduire à l'apparition d'équilibres à tâches solaires.