Thèse soutenue

Phénomènes nanoscopiques en lubrification : Des simulations atomistiques à leur intégration dans les modèles continus

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Auteur / Autrice : Daniele Savio
Direction : Philippe VergneNicolas FillotHartmut HetzlerWolfgang Seemann
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique
Date : Soutenance le 31/10/2013
Etablissement(s) : Lyon, INSA en cotutelle avec Karlsruher Institut für Technologie
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LaMCoS - Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures (Lyon, INSA ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Louis Barrat
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Vergne, Nicolas Fillot, Hartmut Hetzler, Wolfgang Seemann, Jean-Louis Barrat, Guillaume Galliero, Peter Gumbsch, Guillermo Morales-Espejel
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Galliero, Peter Gumbsch

Résumé

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Les tendances actuelles en lubrification visent à réduire la quantité d’huile dans les mécanismes. En conséquence l’épaisseur de film dans les zones de contact est réduite à l’échelle du nanomètre, et peu de molécules de lubrifiant assurent la séparation des surfaces. Des simulations basées sur la méthode de la Dynamique Moléculaire sont utilisées pour étudier le comportement de ces films sévèrement confinés à l’échelle des atomes. Une attention particulière est portée sur le phénomène de glissement aux parois : des lois analytiques sont formulées pour quantifier et prédire cet effet en fonction du couple surface-fluide ou des conditions opératoires locales dans un contact. Ensuite, un couplage entre les modèles moléculaires et macroscopiques est effectué. Les équations classiques de la lubrification sont modifiées pour inclure les effets de glissement quantifiés précédemment. Il est montré que l’épaisseur de film au centre d’un contact et le frottement sont modifiés de façon significative. Enfin, la problématique de réduction de la quantité de lubrifiant est poussée à ses limites jusqu’à atteindre la rupture du film et le contact direct entre solides. Une analyse à l’échelle moléculaire de ce processus permet de faire le lien entre la disposition des dernières molécules séparant les surfaces et le comportement tribologique local.