Thèse soutenue

Evaluation des capacités biotechniques de boutures de Salicaceae et Tamaricaceae sur un gradient de sécheresse

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Auteur / Autrice : Catherine Lavaine
Direction : Hervé PiégayAndré Evette
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie physique
Date : Soutenance le 12/11/2013
Etablissement(s) : Lyon, École normale supérieure
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche :  : Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (France ; 2012-2019)
Laboratoire : Environnement, ville, société (Lyon ; 1995-....) - Ecosystèmes montagnards / UR EMGR
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Hervé Piégay, André Evette, Alexia Stokes, Pascal Marty, John C. Stella, Dov Corenblit, Bernard Lachat
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexia Stokes, Pascal Marty

Résumé

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Le phénomène naturel d’érosion des berges peut menacer des infrastructures humaines. Des protections végétales peuvent être installées afin de mimer les dynamiques de végétation et armer la berge grâce aux racines. Cependant, les changements climatiques globaux sont susceptibles d’entraîner et d’aggraver les sécheresses, ce qui va stresser les végétaux présents et compromettre la bonne réussite des ouvrages de génie végétal. La principale question est donc « Quelles sont les caractéristiques biotechniques et les facultés d’acclimatation à la sécheresse de boutures de Salicaceae et Tamaricaceae, espèces utilisées ou potentiellement utilisables en génie végétal ? ». L’étude de différentes populations d’espèces classiquement utilisées que sont les saules démontre une résistance à la sécheresse plus efficace des populations méridionales tandis que les productions de biomasses restent plus élevées chez les populations septentrionales. L’étude des traits biotechniques et du comportement racinaire d’espèces potentielles appartenant aux Tamaricaceae (Tamarix gallica et Myricaria germanica) montre un taux élevé de reprise au bouturage, une forte production de biomasses et une stratégie de prospection racinaire différente des saules, ce qui leur confère une résistance à la sécheresse accrue. Ceci confirme une utilisation possible de ces espèces dans des ouvrages de génie végétal soumis à sécheresse.