Thèse soutenue

Cultures locales et identités : l’exemple des pays du Sud Sud-Ouest landais (France)

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Auteur / Autrice : Marie Pendanx
Direction : Guy Di Méo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie humaine
Date : Soutenance le 04/12/2013
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Aménagement, développement, environnement, santé et sociétés (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Augustin
Examinateurs / Examinatrices : Guy Di Méo, Marie-Claude Maurel, Jean-Robert Pitte, Pascal Buléon, Bernard Cherubini
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Claude Maurel, Jean-Robert Pitte

Résumé

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Dans le cadre de la mondialisation et dans celui, concomitant, d’une certaine uniformisation culturelle, nous sommes confrontés au paradoxe de l’émergence d’identités et de territoires très localisés (en Aquitaine comme ailleurs), s’appuyant sur des représentations comme sur des pratiques culturelles originales ou, tout au moins, qui s’affichent comme telles. En quoi consistent exactement ces cultures locales qui souvent se déclinent dans un contexte de recomposition socio-spatiale plus ou moins profonde (périurbanisation, littoralisation des populations …) ? Dans quelle mesure la confirmation ou l’émergence de ces cultures locales identitaires et territorialisées exerce des incidences sur la citoyenneté, l’aménagement du territoire et le développement territorial ? Comment des univers sociaux arrivent-ils à s’affirmer ? Sur notre terrain d’investigation, l’angle du département des Landes et plus particulièrement sa partie sud-ouest au contact du Pays-Basque et du Béarn, nous sommes en présence d’une société qui est en renouvellement. Il est par conséquent opportun de s’interroger sur la manière dont se constitue la localité que nous avons choisie comme espace d’étude. Etant confrontés à des objets changeants, chargés d’idéologies, de représentations, nous avons adopté une démarche combinatoire qui s’inscrit au cœur d’une géographie sociale et humaniste. Le travail d’enquête et de recherche réalisé nous permet de montrer que sur cet espace la culture locale est une culture marquée par des apports extérieurs et des singularités propres. L’étude de la vie quotidienne dans notre aire d’investigation sud-landaise a mis en évidence des éléments endogènes constitutifs d’une culture de l’habiter, de l’Ici, de la fête, vivante et populaire. Pour autant, ces spécificités apparentes ne sont le produit que de "branchements" réalisés par des individus de plus en plus mobiles, indépendamment du contexte urbain ou rural. Le local apparait ainsi comme une construction permanente, innovante à travers une logique de "bricolages" identitaires.