Thèse soutenue

Effets anticancéreux de l'isoliquiritigénine : modèle du cancer du col de l'utérus

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Auteur / Autrice : Fabienne Hirchaud
Direction : Christiane Mougin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance le 18/09/2013
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Carcinogénèse épithéliale : facteurs prédictifs et pronostiques (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Dominique Angèle Vuitton
Examinateurs / Examinatrices : Christiane Mougin, Dominique Angèle Vuitton, Isabelle Bourgault-Villada, François Deryckère, Véronique Dalstein
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Bourgault-Villada, François Deryckère

Mots clés

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Résumé

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Le cancer du col de l'utérus est le troisième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. Cependant l'efficacité des traitementsconventionnels n'est pas toujours optimale. La recherche de nouvelles molécules naturelles, possédant des propriétés anticancéreuses et n'induisantpas d'effets secondaires, est donc d'un intérêt majeur. Parmi ces molécules, un flavonoïde se distingue des autres par ses nombreux effetsthérapeutiques potentiels, l'isoliquiritigénine (ILG). Cette chalcone naturellement présente dans la racine de réglisse, possède de nombreusespropriétés, incluant une activité anti-tumorale.Le but de cette thèse était d'étudier l'effet anticancéreux de ITLG synthétique dans des cellules dérivées de cancer du col de l'utérus.L'étude du mécanisme moléculaire impliqué dans Papoptose a été centrée sur les cellules les plus représentatives des carcinomes du col de l'utérus,les Ça Ski infectées par le papillomavirus de type 16 dans lequel nous démontrons que l'ILG inhibe l'expression de l'oncogène viral E6 d'HPVlô.Nos résultats montrent que l'ILG diminue la viabilité, induit un arrêt de cycle et favorise l'apoptose dans des cellules dérivées de cancer du col del'utérus différant par leur statut viral et leur statut p53.Nous mettons ainsi en évidence que l'apoptose induite par l'ILG est spécifique des cellules tumorales et implique différentes voies de signalisationsuivant le type cellulaire. L'ILG pourrait donc faire partie d'un nouvel arsenal thérapeutique visant à lutter contre le cancer du col de l'utéru