Thèse soutenue

Développement de microcarriers pharmacologiquement actifs transportant des cellules souches pour le traitement de maladies neurodégénérativese

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Auteur / Autrice : Nicolas Daviaud
Direction : Claudia Montero-Menei
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire. Neurosciences
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Micro et nanomédecines biomimétiques

Résumé

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L'association de cellules souches adultes à des vecteurs polymériques bioactifs est une approche prometteuse pour traiter les pathologies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou la maladie de Huntington. Il a été précédemment démontré que la transplantation d'une sous population de cellules stromales mésenchymateuses, les cellules MIAMI, associées à des microcarriers pharmacologiquement actifs (MPA) enrobés de laminine et délivrant de la neurotrophine-3 (LM-MPA-NT3) permettait d'obtenir une réparation/protection de la voie nigrostriée. L'objectif de ce projet est de comprendre les mécanismes cellulaires et moléculaires, par lesquels les cellules greffées, associées ou non à des MPA, induisent cette neuroprotection. Nous avons d'abord mis au point et caractérisé des modèles ex vivo de la maladie de Parkinson et de la maladie de Huntington dans lesquels la dégénérescence des neurones dopaminergiques et GABAergiques, respectivement, est obtenue sans injection de neurotoxines. Par la suite, nous avons évalué le comportement de cellules MIAMI greffées, en comparaison à des cellules souches neurales (CSN), associées ou non à des MPA. Puis nous avons étudié les mécanismes permettant d'obtenir une protection des voies neuronales lésées dans ces nouveaux modèles. Nous avons pu déterminer que les cellules MIAMI agissent majoritairement par sécrétion de facteurs de croissances tels que le VEGFA, le BDNF et le GDNF qui peuvent protéger les voies neuronales lésées alors que les CSN vont remplacer les neurones dopaminergiques lésés dans la maladie de Parkinson ou les neurones épineux moyens lésés dans la maladie de Huntington en plus de sécréter des facteurs comme la STCI.