Etude de l'activité antipaludique de la cépharanthine isolée de stephania rotunda lour. : approche analytique, transcriptomique et pharmacocinétique
Auteur / Autrice : | Camille Desgrouas |
Direction : | Daniel Parzy, Évelyne Ollivier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie humaine. Maladies infectieuses |
Date : | Soutenance le 19/12/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Interactions Hôte-parasite/ Pharmacologie et Thérapeutique (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Laurain-Mattar |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Parzy, Évelyne Ollivier, Dominique Laurain-Mattar, Sophie Tomasi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Tomasi, Alexis Valentin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce doctorat porte sur l’étude de l’activité antipaludique de la cépharanthine. Deux méthodes écologiques d’extraction, utilisant des micro-ondes et ultrasons, ont été proposées. L'activité antiplasmodiale a été évaluée par le calcul de la concentration qui inhibe 50 % de la croissance parasitaire. Les cibles potentielles ont été évaluées par l’étude de la variation d’expression des gènes. Au niveau microscopique, la cépharanthine a semblé inhiber le développement parasitaire et bloquer les parasites au stade anneau. Au niveau transcriptomique, la cépharanthine semble avoir un impact sur le transport de protéines plasmodiales à la surface du globule rouge ; sur des organelles nécessaires à la survie du parasite, et sur les interactions entre le globule rouge parasité et l’endothélium ou les globules rouges sains. Des études de combinaisons thérapeutiques ont montré que la cépharanthine semble potentialiser certains antipaludiques. Une analyse quantitative de la cépharathine plasmatique a permis d’effectuer une étude pharmacocinétique. La cépharanthine pourrait être un chef de file intéressant pour le développement de nouveaux antipaludiques.