Le décor architectonique de l’Arles antique
Auteur / Autrice : | Titien Bartette |
Direction : | Xavier Lafon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 16/12/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de recherche sur l'architecture antique (France) - Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Xavier Lafon, Gilles Sauron, Claude Sintès, Renaud Robert, Dominique Tardy |
Mots clés
Résumé
Le décor architectonique de l’Arles antique traite de l’ensemble des éléments lapidaires d’architecture décorés de l’antique Arelate. La prise en compte du plus grand nombre de bloc a permis de proposer une synthèse sur l’évolution stylistique et chronologique de l’ornementation arlésienne – une frise qui s’étale du premier triumvirat au Vème siècle après J.-C. – et une restitution du développement architectural du centre monumental d’Arles. L’étude s’articule autour des deux principaux axes analytiques que sont les motifs ornementaux canoniques constitutifs de la modénature des blocs et les composantes architecturales. Par ces analyses, l’objectif premier était de fixer un certain nombre de jalons chronologiques qui pourront faire office de référence en Narbonnaise pour la datation d’éléments d’architecture. Notre raisonnement et les méthodes employées avaient vocation à répondre à une problématique générale qui était la place d’Arles au sein de la Gaule Narbonnaise, notamment par la définition ou la précision de la circulation des cartons et les rapports entretenus avec Rome. Arelate présente toutes les caractéristiques d’une ville ayant brillamment réussi la transposition des « modèles romains », adaptée à son urbanisme et à sa topographie. Rome, et Auguste particulièrement, ont marqué de leur empreinte la ville par les mutations qu’ils ont favorisées et encouragées, à moins qu’ils ne les aient simplement décidées. Ces premiers aménagements sont suivis, au fil des années, de réalisations confirmant le rôle de la colonie dans un processus de romanisation passant en grande partie par l’architecture et le développement de son ornementation.