Thèse soutenue

L'espace post-apartheid dans le cinéma sud-africain : état des lieux de la fiction (2000-2010)

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Auteur / Autrice : Annael Le Poullennec
Direction : Gilles TeuliéAnne-Marie Paquet-Deyris
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes anglophones
Date : Soutenance le 12/10/2013
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'études et de recherches du monde anglophone (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Michel Prum
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Teulié, Anne-Marie Paquet-Deyris, Michel Prum, Gilles Menegaldo, Bernard Cros
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Menegaldo

Résumé

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Cette thèse vise à définir l’espace post-apartheid tel qu’il est représenté dans le cinéma sud-africain. Depuis 1994, l’Afrique du Sud démocratique constitue un nouvel espace géographique et socio-économique, profondément marqué par l’héritage de l’apartheid. Notre thèse vise à conjuguer l’analyse stylistique de films sud-africains et une réflexion civilisationniste, influencée par la géographie et la sociologie, sur ce qui fonde l’espace post-apartheid. Nous étudions le cinéma de fiction qui permet la représentation de l’espace tel qu’il est perçu, voire souhaité par le cinéaste, parfois en contradiction avec les enjeux commerciaux. La refondation du cinéma sud-africain après 1994 a-t-elle donné naissance à une nouvelle représentation de l’espace ?L’espace post-apartheid au cinéma se définit d’abord en rapport avec l’ancien espace, en opposition ou dans la continuité. Notre étude se concentre sur l’héritage de l’apartheid dans les années 2000, dans l’industrie du film et dans la mise en image d’un territoire national clivé et de villes divisées. Nous abordons ensuite la représentation récurrente de trajectoires individuelles en butte à cette géographie héritée, focalisation qui contribue à mettre à distance l’espace prescrit par l’ancien régime. Nous établissons enfin que l’espace cinématographique post-apartheid est défini en rapport avec la construction d’une nouvelle identité depuis 1994. Certaines ambiguïtés en découlent, dans la représentation du township et des étrangers africains ou dans la réception des films, et soulignent la redéfinition complexe de l’espace et de l’identité en Afrique du Sud afin que celle-ci puisse être véritablement « nouvelle ».