Thèse soutenue

Financement de la médecine et la macroéconomie

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Auteur / Autrice : Maame Esi Woode
Direction : Bruno VentelouCarine Nourry
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 30/11/2013
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Jury : Président / Présidente : Stephen Bazen
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Ventelou, Carine Nourry, Stephen Bazen, Nicolas Drouhin, Martine Audibert, Emmanuelle Augeraud-Veron
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Drouhin, Martine Audibert

Résumé

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Cette thèse examine différents aspects du financement de la santé et ses effets sur l'accumulation de variables stratégiques pour le développement. Le deuxième chapitre analyse les effets des risques de maladie sur l'éducation des enfants en utilisant un model théorique et empirique qui lie les risques (pour les parents) de tomber malade et le choix de l'éducation. Nous trouvons que, s'il est impossible pour les parents de demander plus d'argent en cas de maladie, une augmentation de la probabilité de tomber malade implique une réduction de l'éducation des enfants. Le chapitre trois étudie empiriquement l'effet de l'assurance maladie sur l’enfant en employons la méthode de scores de propension pour analyser l'effet moyen du traitement (chef de ménage ayant une assurance santé ou non) sur les traités. Nous trouvons que l'assurance maladie favorise l'éducation des enfants. Le chapitre quatre étudie, en utilisant le modèle de générations imbriquées, les effets du financement de la santé sur la croissance économique. Le gouvernement a deux possibilité: soit de co-financer la santé, soit la financer tout seul en utilisant une taxe sur la production. Nous trouvons que, s'il y a hétérogénéité des préférences des agents, le financement public domine le co-financement public-privé. Le dernier chapitre étudie les effets d’épidémies sur la pauvreté, dans un modèle de générations imbriquées continu. Nous trouvons que l'investissement dans les variables qui réduisent la transmission de la maladie est nécessaire pour pousser d'un état stationnaire avec faible consommation/niveau d'actifs vers un état stationnaire avec un mixe consommation-niveau d'actifs plus élevé.