Auteur / Autrice : | Jérôme Graux |
Direction : | Nicole Bruneau, Vincent Camus |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la Vie et de la Santé |
Date : | Soutenance le 21/12/2012 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Imagerie et cerveau (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Thomas |
Examinateurs / Examinatrices : Nicole Bruneau, Vincent Camus, Pierre Thomas, Nicolas Franck, Micah Murray, Dominique Morlet, Frédérique Bonnet-Brilhault, Pierre Burbaud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Franck, Micah Murray |
Résumé
L’hypothèse de ce travail est que les sujets schizophrènes souffrant d’hallucinations auditives verbales perçoivent leur propre voix comme une voix étrangère. L'objectif de notre travail est donc d'étudier les réponses électrophysiologiques évoquées par la voix des participants et celle d’une personne inconnue. Nos résultats chez les sujets sains montrent que nous allouons moins de ressources attentionnelles automatiques à notre propre voix que par rapport à une voix inconnue. Cet effet d’atténuation de l’orientation automatique de l’attention pour sa propre voix n’est pas observé chez les patients schizophrènes. De plus, conformément à notre hypothèse initiale, cet effet est d’autant plus faible que la sévérité des hallucinations est forte.