Transmission mère-enfant du virus de l'immunodéficnece humaine de type 1 : rôle des anticorps neutralisants maternels et propriétés biologiques des virus transmis
Auteur / Autrice : | Suzie Thenin |
Direction : | Francis Barin, Martine Braibant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la Vie et de la Santé |
Date : | Soutenance le 13/04/2012 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Morphogénèse et antigénicité du VIH et des virus des hépatites. Tours |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Thibault |
Examinateurs / Examinatrices : Winfried Weissenhorn | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie Laure Chaix, Christiane Moog |
Mots clés
Résumé
La transmission mère-enfant (TME) est un modèle naturel permettant d’explorer le rôle des anticorps neutralisants dans la protection vis-à-vis de l’infection par le VIH-1 ainsi que les caractéristiques des virus transmis aux enfants malgré la présence d’anticorps maternels. Au cours de mes travaux, nous avons confirmé l’importance de la région V2 de la glycoprotéine de surface (gp120) du VIH-1 dans la résistance du virus à la neutralisation. L’analyse des propriétés de variants transmis à l’enfant et de variants maternels a mis en évidence une grande hétérogénéité de leurs propriétés biologiques sans pour autant identifier de propriétés spécifiques conférant un avantage sélectif aux virus transmis. Cependant, nous avons montré que les virus transmis étaient plus sensibles à la neutralisation par deux anticorps monoclonaux humains largement neutralisants récemment identifiés, PG9 et PG16, une observation qui pourrait avoir des applications intéressantes en termes de prévention de la TME ou de développement vaccinal. Enfin, nous avons identifié deux résidus très conservés de la gp120 impliqués dans la sensibilité à la neutralisation par PG9 et/ou PG16.