Thèse soutenue

Enseignement religieux et éducation spirituelle à la zāwiya de Tamgroute à l’époque du soufi Muḥammad Ibn Nāṣir (m.1085 / 1674)

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Auteur / Autrice : Ahmed Choukri
Direction : Éric Geoffroy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes arabes
Date : Soutenance le 25/09/2012
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques (Strasbourg ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Lory
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Gril

Résumé

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Depuis la création de la zawiya de Tamgroute au sud du Maroc en 1575 ‘Amrū Ibn Aḥmad Al-Anṣārī, ses premiers maîtres se sont rendus compte que pour assurer la continuité, la pérennité et la crédibilité de leur institution religieuse, il est indispensable de mettre en place une école pour l’enseignement et l’apprentissage des sciences religieuses (‘ilm). C’est dans cette optique qu’Aḥmad Ibn Ibrāhīm, qui était à la tête de la zawiya à partir de 1634 a tout de suite pensé à faire venir un savant et faqīh, du nom de Muḥammad Ibn Nāṣir afin d’assurer l’enseignement du ‘ilm et donner, ainsi, un nouvel élan à Tamgroute. Aujourd’hui encore, des étudiants « ṭolba » ou « msāfrīn » y affluèrent de différentes régions du Maroc pour apprendre la langue arabe, la littérature et le ‘ilm. Le choix de ce sujet est dicté par le peu d’intérêt porté par des recherches aux écrits qui traitent l’enseignement traditionnel au Maroc. Depuis l’époque du protectorat où a débuté l’intérêt à ce type d’enseignement, qui était d’ailleurs le seul connu, ces dites recherches étaient succinctes et ne traitaient que brièvement ce type d’enseignement dans la zone urbaine surtout et dans un de ses aspects seulement qu’est le msīd ou école coranique. Alors que cet enseignement n’est pas évoqué dans le milieu rural, comme à Tamgroute où il était d’une grande envergure.