Etude comparative de la notion de "l'homme parfait" chez Mowlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmî-é Balkhî et Alfred de Vigny
Auteur / Autrice : | Mojgan Mahdavi Zadeh |
Direction : | Hossein Beikbaghban |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes orientales, persanes et iraniennes |
Date : | Soutenance le 30/03/2012 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques (Strasbourg ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Fiona McIntosh-Varjabédian |
Examinateurs / Examinatrices : Edgard Weber | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Najib Mansour Zakka |
Résumé
De nos jours, nous accordons une place particulière à la littérature Universelle, qui est située au point de croisement du soi et de l’autre, de l’implicite et de l’explicite, de l’intime et du public. En ce qui concerne notre étude comparative entre la vision de Mowlânâ Djalâl Od-Dîn Mohammad Balkhî Rûmî, poète mystique iranien du XIIIème siècle et celle d'Alfred de Vigny, poète stoïcien, romantique et mystique français du XIXème siècle, sur l'Homme Parfait, nous avons tenté à montrer que nos deux Génies, quoique l’un était oriental et l’autre occidental, que l’un était du 13ème siècle et l’autre du 19ème siècle, que leurs religions étaient différentes, que l’un était postérieur à l’autre et ne l’a fort probablement jamais lu, ont des avis quasiment identiques sur l’Homme Parfait. En effet, la pureté et la bonté spirituelle, l’innocence, l’honnêteté, l’amitié, l’amour, et les caractères humbles de l’être humain, ne dépendent point des dimensions spatio-temporelles, ni de l’idéologie et de la civilisation des sujets à traiter, car ce sont des qualités purement humaines qui prennent leur source dans la conscience, le cœur et l’âme et représentent tout le côté divin de l'être. L'Homme Parfait nommé le "vrai Mystique" chez Mowlanâ et le "Paria" chez Alfred de Vigny certifient que certains hommes sont des êtres à part, sortes d’extraterrestres, tout en étant des symboles de l’humanité. Ces gens là, tout à la fois d’ici-bas et d’au-delà, libérés en fait de leur « moi » matériel, sont le pur reflet d’un « moi » divin. Une telle personne peut espérer être sur le bon chemin et pouvoir rester digne de posséder à la fois la face de l’Homme et la face de Dieu. Par conséquent, nous avons simplement envisagé les points communs entre les sujets en question et en tenant compte des notions d'identité et d'altérité, nous nous sommes focalisés sur une paix universelle.