Thèse soutenue

Mesurer l'étalement urbain résidentiel : exemple de l'habitat individuel détaché dans l'aire urbaine de Rouen depuis la loi S.R.U.

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Auteur / Autrice : François Raulin
Direction : Gérald BillardMichel Bussi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Rouen

Mots clés

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Résumé

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Depuis la parution de la loi Solidarité et Renouvellement Urbains en 2000, complétée en 2003 par la loi Urbanisme et Habitat, le discours sur l'urbanisme opérationnel s'est teinté d'une dimension environnementale en prônant un meilleur contrôle de l'étalement urbain et donc, une consommation mieux maîtrisée des espaces naturels et agricoles en périphérie des villes. En effet, la problématique environnementale est devenue peu à peu un des enjeux majeurs auxquels la ville doit faire face, notamment au niveau de sa gestion spatiale. Dans un souci de dépasser le stade de l’incantation, les collectivités locales (communes et intercommunalités) ont été invitées par l'Etat à élaborer à la fois des Plans Locaux d'Urbanisme et des Schémas de Cohérence Territoriale dans lesquels doivent être définies, au nom du principe de développement durable, les modalités d'une croissance urbaine raisonnée. Ces politiques se basent sur une réutilisation des espaces déjà bâtis, notamment au sein des villes-centres, par une reconversion de friches ainsi qu’une rénovation et une réhabilitation de l’habitat urbain ; mais elles s’axent également sur une gestion plus stricte des nouveaux terrains à ouvrir à l'urbanisation, principalement au sein des espaces périurbains. Nous aborderons le cas de l’habitat individuel « détaché » qui est le symbole visuel de la périurbanisation et qui est très consommateur d’espaces. Notre zone géographique comprend les communes du S. C. O. T. De Rouen ainsi que les communes limitrophes. D’abord, l’étude part sur deux démarches d’identifications de ce type d’habitat dont l’une se concentrant sur les nouveaux permis de construire (base Sitadel) et l’autre s’axant sur les formes de lotissements. Ensuite, il s’agit de composer une typologie des formes périurbaines de ces lotissements à partir de critères spatiaux, environnementaux et urbains.