Thèse soutenue

Simulations d’épizooties de fièvre aphteuse et aide à la décision : approches épidémiologique et économique

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Auteur / Autrice : Séverine Rautureau
Direction : Barbara DufourBenoît Durand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé publique
Date : Soutenance le 18/01/2012
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé publique (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de santé animale (Maisons-Alfort, Val de Marne) - Epidémiologie des maladies animales infectieuses (Maisons-Alfort, Val de Marne) - Laboratoire de santé animale de Maisons-Alfort
Jury : Président / Présidente : Jean Bouyer
Examinateurs / Examinatrices : Barbara Dufour, Benoît Durand, Jean Bouyer, Christian Ducrot, Stéphan Zientara, Renaud Lancelot, Pascal Hendrikx
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Ducrot, Stéphan Zientara

Résumé

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L’épizootie de fièvre aphteuse de 2001 telle qu’elle s’est déroulée en Grande-Bretagne a montré les limites de certains des systèmes de surveillance, d’intervention, d’anticipation et d’aide à la décision actuellement en place. Parallèlement, l’assouplissement des modalités d’utilisation de la vaccination a enrichi la palette des outils utilisables par le gestionnaire de risque. Une réévaluation pour la France a semblé ainsi opportune. Pour cela, le projet de recherche s’est proposé tout d’abord d’étudier l’organisation des différentes filières d’animaux de rente en France. L’analyse du réseau d’élevages français par la méthode d’analyse des réseaux sociaux a permis de caractériser les relations entre établissements et d’estimer une vulnérabilité structurale constante face à la diffusion de maladies apportées essentiellement par le réseau d’échanges bovins.Dans une deuxième partie, la diffusion de la maladie dans ce réseau d’élevages a été étudiée en s’appuyant sur des simulations générées par un modèle spécifiquement construit. L’efficacité et les coûts de différentes stratégies de lutte envisageables (combinaisons d’abattage sanitaire, abattage préventif et vaccination) ont été ensuite comparés. Les résultats obtenus ont montré l’absence d’une stratégie unique optimale à la fois sur le plan épidémiologique et économique et la nécessité de s’adapter au contexte local. En effet, la nature de la stratégie optimale varie selon la région concernée et l’acteur considéré. Ces travaux ont permis de créer un outil de réflexion pour aider à la décision, mais également un outil d’entraînement et de formation collective pour se préparer à une telle gestion de crise.