Thèse soutenue

La francophonie à l’épreuve de la médiatisation française

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Auteur / Autrice : Anne-Laure Camus
Direction : Françoise Finniss-Boursin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 04/12/2012
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Concepts et langages (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication (Paris ; 1992-....)
: École des hautes études en sciences de l'information et de la communication (Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine)
Jury : Président / Présidente : Tristan Mattelart
Examinateurs / Examinatrices : Francis Balle, Guillaume Soulez, Francis Yaiche

Mots clés

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Résumé

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La francophonie touche des questions et des disciplines multiples. Objet littéraire, linguistique, politique, organisationnel, elle semble déclinable à l’infini. C’est le premier enjeu de la thèse : mesurer ses contours à travers un travail de définition qui prend en compte les différentes dimensions de la francophonie. Du mot à l’institution en passant par la symbolique du concept, la recherche construit son objet.A partir de cette définition – élargie – la réflexion pose la francophonie comme objet de recherche en sciences de l’information et de la communication, puis comme objet médiatisé en France. L’analyse de la couverture médiatique de la francophonie par la presse quotidienne nationale et les journaux télévisés s’appuie sur le concept d’événement et sur une étude sémiotique de l’image. Elle permet d’observer le rétrécissement de l’objet foisonnant en un objet uniforme qui se réduit à sa manifestation bisannuelle (Sommet de la Francophonie). La thèse interroge ensuite les acteurs francophones (anonymes, artistes, institutions) tels qu’ils sont mis en récit par le dispositif médiatique : les enjeux se dessinent, les forces opposantes et alliées se positionnement et se déplacent, suivant la logique d’une sémiotique structurale. Au fil du développement, la francophonie entre en contact avec l’identité française et c’est sur l’ambivalence de leur lien que se clôt la thèse.