De la tribu à la démocratie. Tribu, ethnie et géopolitique du Kurdistan irakien
Auteur / Autrice : | Ali Dolamari |
Direction : | Michel Korinman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 11/04/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Espaces, nature et culture (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Frank Lestringant |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Korinman, Joyce Blau, Saywan Barzani, Michel Carmona, Bernard Dorin, Ari Daniel Levine |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Au Kurdistan d’Irak, de nombreuses tribus ont toujours participé activement à la vie politique. Cette recherche étudie l’impact de cette organisation tribale sur la situation géopolitique du Kurdistan irakien, ce qui mène à analyser les transformations ayant mené au mode de gouvernance régional (fédéré) récemment mis en place, et donc le lien entre social et politique, société et Etat, tribu et gouvernement. S’appuyant sur de nombreux entretiens, l’étude utilise aussi des concepts issus de plusieurs champs : anthropologie, sociologie, histoire, géopolitique. Après une présentation générale (“Grand Kurdistan” et identité kurde, fait religieux), elle fournit un tableau détaillé des tribus : structure sociale et économique, relations avec le mouvement national et l’Etat, phénomène jash (milices tribales pro-gouvernementales). Elle retrace ensuite les processus politiques ayant conduit de la genèse du mouvement national kurde en Irak à l’émergence récente d’un Gouvernement Régional du Kurdistan (GRK) signe anglais (KRG). Elle analyse enfin les nouvelles perspectives géopolitiques ouvertes par la chute du régime Saddam Hossein en 2003 et la constitution fédérale irakienne de 2005, abordant les conflits entre gouvernements central et régional (gestion des ressources, territoires contestés, statut des peshmerga), et propose en conclusion un tableau des relations présentes des tribus au politique, et en particulier au GRK.