La question palestinienne dans les politiques maghrébines depuis les accords de camps David de 1978 aux accords d'Oslo 1993
Auteur / Autrice : | Garadi Gueriniai |
Direction : | Burhan Ghalioun |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Relations internationales |
Date : | Soutenance le 20/04/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre des Etudes Arabes et Orientales (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Maḥmūd ʿAzab |
Examinateurs / Examinatrices : Burhan Ghalioun, Maḥmūd ʿAzab, Aïssa Kadri, Bernard Ravenel, Marguerite Rollinde |
Résumé
A travers une lecture de l’histoire des politiques interarabes, notamment la question palestinienne, des pays maghrébins, nous nous sommes posé des questions afin de comprendre sur quelle base les pays maghrébins ont réagi d’une telle ou telle manière. Ont-ils favorisé leurs appartenance au monde arabe, en considérant la question palestinienne la leur, ou bien c’est l’intérêt national, qui explique tel ou tel comportement ? Le traitement de cette question centrale de notre recherche nous a mené à constater deux types de politique : une essaye de coupler entre l’intérêt d’un côté, tout en préservant des relations avec Israël, parce que nous savons que pour être bien vu aux regards des occidentaux en général et les Américains en particulier il faut normaliser avec l’Etat hébreu, ou au pire, ne pas être acharné contre lui, et la solidarité avec les Palestiniens de l’autre côté. Cependant, ce genre de comportement est ingérable vu que les deux parti en question sont opposés, ce qui pousse les partisans de cette politique de dissimuler leurs contacts avec les Israéliens, et c’est pour ça nous avons du mal à comprendre certaines politiques et comportements. La deuxième politique se base sur la solidarité sans donner importance à l’intérêt. Enfin, la solidarité interarabe entre les maghrébins et le reste du Monde arabe en général, et la question palestinienne en particulier, les vingt dernières années a été marquée par la crise permanente du système politique interarabe. Au sein du Maghreb, la question politique du conflit saharien, est devenue un principal obstacle à la mise en marche d'un projet unitaire et d’une politique extérieure commune. Le réalisme politique et le pragmatisme économique sont devenus le refrain des nouveaux discours des responsables du Maghreb.