Médias, cancer et médecines non conventionnelles : quelle représentation du rapport entre cancer et médecines non conventionnelles les médias français diffusent-ils dans l'espace public ?
Auteur / Autrice : | Sarah Jeziorski Lahbib |
Direction : | Rémy Rieffel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 21/09/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Valérie Devillard, Henri Joyeux, Michel Mathien, Isabelle Veyrat-Masson |
Mots clés
Résumé
Un patient sur deux atteint d'un cancer consulte un thérapeute non conventionnel et les trois quarts d'entre eux n’en parlent pas à leur médecin. Ce travail de recherche pose la question de la place des médias dans ce recours grandissant aux médecines non conventionnelles : quelle représentation du rapport entre cancer et médecines non conventionnelles les médias français diffusent-ils dans l'espace public ? Douze années d'articles de presse quotidienne nationale et de programmes télévisuels fondent les bases de cette recherche, en utilisant les principes de l’analyse de contenu sociologique. La première partie définit le cancer dans son acceptation contemporaine, la médecine non conventionnelle en englobant la pluralité des pratiques, ainsi que le rapport que ces deux termes entretiennent avec les médias. La seconde partie consacrée à la presse, démontre que les titres analysés ne diffusent pas la même information sur le sujet et adoptent un angle de traitement propre à chacun, en fonction de la ligne éditoriale adoptée et du public visé. Enfin, la troisième partie révèle une réelle évolution temporelle de l’information télévisée, tant dans sa forme que dans son fond. Au delà d’une dichotomie entre presse et télévision, on assiste davantage à une dissociation dans l’angle de traitement de l’information, avec d’un côté télévision publique et presse « élitiste », et de l’autre, télévisions privées et journaux plus populaires.