Thèse soutenue

La structure du capital et son impact sur la profitabilité et sur la demande de travail : analyses théoriques et empiriques sur données de panel françaises

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Auteur / Autrice : Mazen Kebewar
Direction : Jean-Bernard Chatelain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences economiques
Date : Soutenance le 26/03/2012
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2012-2017) - Laboratoire d'économie d'Orleans
Jury : Président / Présidente : Christophe Rault
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Bernard Chatelain, Christophe Rault, Pierre-Cyrille Hautcoeur, Dorothée Rivaud-Danset
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Cyrille Hautcoeur, Dorothée Rivaud-Danset

Mots clés

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Résumé

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La présente thèse contribue à la littérature sur trois principaux axes de recherche relatifs à la structure du capital: les déterminants de la structure du capital, la profitabilité et la demande de travail. (i) Le fondement théorique des déterminants de la structure du capital montre qu’il existe trois modèles qui peuvent expliquer la structure du capital: la théorie de ratio optimal d’endettement, la théorie hiérarchique de financement et récemment la théorie de market timing. De plus, l’évaluation empirique montre un effet positif des coûts d’ajustement et de la garantie. Par contre, l’opportunité de croissance, l’impôt non lié à la dette et la rentabilité sont corrélés de façon négative avec l’endettement. (ii) L’impact de la structure du capital sur la profitabilité peut être expliqué par trois théories essentielles: la théorie du signal, l’influence de la fiscalité et la théorie de l’agence. L’analyse empirique a permis de distinguer trois groupes différents de secteurs: pour le premier groupe, la structure du capital n’a aucune incidence sur la profitabilité. Le deuxième, c’est le groupe où l’endettement affecte négativement la profitabilité de manière linéaire. Le dernier groupe se caractérise par la présence d’un effet négatif de façon linéaire et non linéaire (iii) Théoriquement, un impact négatif de la structure du capital sur la demande de travail est prévu. L’application empirique montre une hétérogénéité des comportements entre les secteurs en ce qui concerne l’effet de l’endettement sur la demande de travail, donc, il existe aussi trois groupes différents de secteurs (pas d’effet, effet négatif linéaire et effet négatif linéaire et non linéaire). De plus, la magnitude de l’effet de l’endettement sur la demande de travail et sur la profitabilité dépend, non seulement du secteur, mais aussi de la taille d’entreprise.