Thèse soutenue

Théodore Cazaban : etre l'auteur d'un seul livre

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Auteur / Autrice : Gina Puică
Direction : Béatrice Bonhomme
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue, littérature et civilisation française
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Nice

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La thèse « Théodore Cazaban – Etre l’auteur d’un seul livre » est la première étude approfondie consacrée à l’œuvre de Théodore Cazaban (né en Roumanie en 1921, et vivant en France depuis 1947). La thèse vise à faire connaître cet écrivain franco-roumain tombé dans l’oubli, et ceci à travers une explication de ce qui fait la spécificité essentielle de son œuvre : celle d’être constituée d’un seul livre (comprenant ici par « livre » une œuvre littéraire dans le sens fort du terme, et publiée). Pour répondre à cet objectif, la thèse est organisée en trois parties. Une première partie biographique s’attache à situer l’écrivain et à montrer ce qui a pu constituer une entrave à sa création, qui s’avère une réponse à une vie marquée par la rupture et l’abandon. La deuxième partie est une exploration sur de multiples voies de son unique livre, Parages, roman publié chez Gallimard en 1963. L’analyse de Parages permet de placer ce livre parmi les productions du « Nouveau Roman » français, dont il est contemporain, mais de voir aussi comment il s’en démarque à travers une thématique par excellence antimoderne. Les autres chapitres de cette partie médiane de la thèse, organisés généralement par couples antinomiques en réponse à la structure foncièrement paradoxale de l’œuvre, permettent ensuite d’analyser, entre autres, la langue d’écrivain de Cazaban, qui n’est pas sa langue maternelle, la façon dont l’écrivain a travaillé la thématique de l’exil, comment les hasards de la vie (l’abandon de l’écriture par Cazaban) deviennent des nécessités de l’œuvre, ou comment l’œuvre unique de Cazaban devient une œuvre-hapax, comportant dans sa structure même l’exigence du silence ultérieur de l’écrivain. Cette même partie placera Parages parmi d’autres textes que nous appelons des « œuvres-hapax ». La troisième partie est une présentation de la structure et de la thématique d’une pièce de Cazaban (Bramboura), restée à l’état de manuscrit, qui, sans contredire l’idée d’œuvre-hapax, vient même en renfort de ce concept.