Thèse soutenue

Étude des événements iatrogènes médicamenteux aux urgences du CHU de Nantes : développement d'un outil d'observation et analyse du repérage de ces événements

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Auteur / Autrice : Lucien Roulet
Direction : Françoise BallereauNathalie Asseray-Madani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie. Sciences de la vie. Sciences pharmaceutiques
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Résumé

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Leur positionnement et leurs missions font des services d'urgence un lieu adéquat pour l'observation des événements iatrogènes médicamenteux (EIM). Un projet de recherche consacré aux EIM a été initié au CHU de Nantes, avec l'implantation aux urgences d'un observatoire des EIM orienté vers la recherche en pharmaco-épidémiologie. L'évaluation de cette structure d'enquête a montré qu'elle permettait de répondre à des questions de recherche ponctuelles, comme le risque d'interaction entre le traitement médicamenteux et l'alimentation, mais qu'elle pouvait aussi servir de base à la réalisation de travaux de recherche plus ambitieux, comme l'ont montré les résultats de notre projet d'étude du repérage des EIM aux urgences. Un premier axe de recherche a consisté à construire un questionnaire structuré pour l'anamnèse d'automédication, un outil contribuant à optimiser les chances de repérer les EIM. Un deuxième axe a permis d'améliorer notre connaissance des situations et des patients les plus à risque d'EIM aux urgences. Communiquer ces caractéristiques aux médecins des urgences doit permettre de les rendre attentifs dans leur pratique quotidienne à certaines typologies de patients, et donc de développer leur capacité à repérer les EIM. Ces informations sont aussi un moyen d'alimenter des interventions pour prévenir la survenue des EIM. Dans un troisième axe, nous avons montré qu'une part importante des EIM n'était pas repérée par les médecins des urgences. Nous avons ensuite identifié que les facteurs de confusion à prendre en compte pour étudier les causes du non repérage étaient liés aux patients, aux EIM, à l'organisation des urgences, et aux médecins des urgences.