Les produits de la rivière de l'ouest au nouvel empire : étude épigraphique et pétrographique
Auteur / Autrice : | Benjamin Durand |
Direction : | Marc Gabolde |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, histoire de l'art et archéologie |
Date : | Soutenance le 15/12/2012 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie des sociétés méditerranéennes (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Ballet |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Tallet, Laurent Bavay |
Mots clés
Résumé
Le toponyme de la Rivière de l’Ouest apparaît au cours de la XVIIIème dynastie et constitue la référence en matière de production vinicole jusqu’à la période ramesside. Après un hiatus d’à peu près 150 ans, il réapparait au cours de la deuxième moitié du règne de Ramsès II, pour finalement disparaître définitivement durant la XXème dynastie. Les sources textuelles prises en compte dans le cadre de cette étude sont uniquement celles inscrites sur les étiquettes d’amphores. Elles proviennent, pour la plupart d’entre elles, des sites d’Amarna, de Malkata et de Deir el Medina. L’étude de ce toponyme permet donc une ouverture sur un champ géographique et chronologique très large. Elle embrasse de même un ample panel de thèmes tel que l’organisation de la production du vin, la production des amphores, ou encore l’acheminement de celles-ci vers les lieux de consommation. Les axes de recherches empruntés ici sont à la fois archéologiques, épigraphiques, et archéométriques. La mise en parallèle des différentes données ouvre en effet la voie à un travail pluridisciplinaire par le biais duquel il est possible d’aborder sous un angle nouveau des problématiques telles que l’économie ou la politique.