Thèse soutenue

Effets de contexte et modulation des processus sociocognitifs via Internet

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Auteur / Autrice : Jérôme Guegan
Direction : Pascal Moliner
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie sociale
Date : Soutenance le 05/12/2012
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Dynamique des capacités humaines et des conduites de santé
Jury : Président / Présidente : Fabio Lorenzi-Cioldi
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Moliner, Fabio Lorenzi-Cioldi, Christian Guimelli, Estelle Michinov
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Guimelli, Estelle Michinov

Résumé

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L’essor considérable d’Internet a permis l’émergence de nouveaux espaces d’échanges et d’interactions réunissant les individus à distance. Ces nouvelles formes d’interactions sociales ont conduit les chercheurs, dans le cadre des Communications Médiatisées par Ordinateur (CMO) à étudier la composante sociale des échanges en ligne, les spécificités et les conséquences de ce type d’interaction. Dans cette perspective, l’objectif de ce travail est d’examiner dans quelle mesure les spécificités des CMO – en premier lieu l’anonymat – peuvent moduler les perceptions sociales et les processus impliqués lors des interactions en ligne. Cette problématique concerne nombre de situations de communication et implique différents processus. De fait, le présent travail s’organise selon trois axes de recherche. Le premier axe aborde l’étude des perceptions groupales basées sur des appartenances circonscrites à un environnement virtuel. Le second axe s’intéresse à la modulation des perceptions de genre sur Internet, en tenant compte de la structure asymétrique de ces perceptions. Le troisième axe étudie la modulation des pressions normatives et des possibilités d’expression lors des CMO. Dans leur ensemble, ces travaux suggèrent que les CMO n’induisent pas un affaiblissement des facteurs sociaux, mais une modulation des processus en fonction des spécificités du contexte d’interaction. Les résultats de ces recherches sont discutés au regard notamment des théories de l’identité sociale, de l’auto-catégorisation et du modèle SIDE.