Thèse de doctorat en Sciences de gestion
Sous la direction de Christian de Peretti et de Olfa Benouda.
Soutenue le 23-11-2012
à Lyon 1 en cotutelle avec l'Institut des Hautes Etudes Commerciales (Carthage, Tunisie) , dans le cadre de École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon) , en partenariat avec Laboratoire des Sciences Actuarielles et Financières (laboratoire) .
Le président du jury était Ali Gannoun.
Le jury était composé de Christian de Peretti, Olfa Benouda, Carole Siani, Marjène Rabah Gana.
Les rapporteurs étaient Ali Gannoun, Jean-Laurent Viviani.
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Cette thèse utilise des données trimestrielles et annuelles sur les cours boursiers étalant sur la période 2003-2009, ainsi que des données comptables annuelles couvrant la période 2003-2010 issues des banques de pays émergents et récemment développés. Elle a pour objectif principal d'étudier empiriquement l'effet de l'utilisation des instruments de dérivés (forwards, swaps, options et futures) sur à la fois le risque et la performance bancaires. Les majeurs résultats dévoilent qu'à l'exception des options les autres instruments de dérivés diminuent le risque bancaire. Ainsi, il n'y a pas une preuve qui atteste de l'implication des instruments de dérivés dans la faillite et la détresse des banques. Aussi, les résultats montrent qu'en général l'utilisation des instruments de dérivés réduit la performance bancaire. D'où, la théorie qui défend que l'utilisation des instruments de dérivés est bénéfique pour les banques devrait être révisée. Enfin, les résultats de l'analyse comparative révèlent que l'effet de l'utilisation des dérivés sur le risque et la performance est presque le même que ce soit dans le cas de banques de pays émergents ou récemment développés. En définitive, l'actuelle controverse concernant la responsabilité des instruments de dérivés dans le déclenchement des récentes crises financières devrait être corrigée
This thesis uses quarterly and annual data on capital market prices covering the period 2003-2009 additionally to annual accounting data during the period 2003-2010 of banks in both emerging and recently developed countries. The purpose of the thesis is to investigate empirically the effect of using derivative instruments (forwards, swaps, options and futures) on bank risk and performance. Main results reveal that in except to options the other derivative types decrease bank risk. Thus, there is no proof that derivatives can be the cause of bank failure or distress. In addition, results show that using derivatives in the whole diminish bank performance. Indeed, adjudication that derivatives are beneficial is not allowed. Finally, comparing results expose that the effect of derivatives on bank risk and performance is almost the same either in banks from emerging or recently developed countries. Ultimately, the ongoing debate on implication of derivatives in the recent financial crises should be revised
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