Thèse soutenue

Le mésolithique de Basse-Normandie

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Auteur / Autrice : Emmanuel Ghesquière
Direction : Jean Guilaine
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Paris, EHESS

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cet ouvrage s’articule en trois parties indépendantes. La première consiste à préciser lecadre général et particulier du Mésolithique du Nord-Ouest de la France. Elle consiste en unrappel du décor de la période, climat faune et flore, d’un chapitre introduisant l’historique de larecherche et la problématique de la thèse. Les modes de débitage sont ensuite rappelés, ainsique l’outillage qui fait l’objet de définition, en prenant appui sur le travail du GEEM et du DrRozoy, en le complétant pour les nouveaux types d’outils mis en évidence depuis 1978. Enfin,un rappel des définitions des différents complexes stylistiques permet de replacer les différentsgroupes dans un cadre géographique, typologique et chronologique précis. La seconde partie concerne l’étude des assemblages lithiques disponibles en Basse-Normandie pour le Mésolithique et les débuts du Néolithique. Sans prétendre à l’exhaustivité,la totalité des séries mésolithiques conséquentes (connues) est incluse dans cette partie. Devantl’importance des gisements retenus pour l’étude, seules les armatures ont fait l’objet d’unedescription précise. La troisième partie synthétise toutes ces données pour essayer de déterminer l’évolutiondes complexes stylistiques en Basse-Normandie et dans les régions attenantes durant leMésolithique et le début du Néolithique. On perçoit ainsi un rattachement de la Normandiecôtière à un vaste complexe Manche/Mer du Nord durant le premier Mésolithique, tandis quela Normandie sédimentaire est proche des complexes continentaux du Bassin parisien. Lesecond Mésolithique est marqué par l’irruption des armatures de tradition méridionale dansdes corpus rattachables dans l’ensemble au complexe stylistique du Bassin parisien. Le début duNéolithique, plus complexe, est partagé entre les apports de tradition rubanée, incontestables etdominants, et d’autres dont les influences, encore largement discutées, pourraient être enrelation avec le sud de la France (céramiques à cordon). Enfin, entre Mésolithique etNéolithique, la culture de La Hoguette s’inscrit dans un contexte encore mal défini, qui sembleprécéder d’un à deux siècles la néolithisation normande.