Thèse soutenue

De la tauromachie en peinture : usages et imaginaires de Goya à Albarracin

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Ozvan Bottois
Direction : Bertrand Tillier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 28/06/2012
Etablissement(s) : Dijon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Georges Chevrier. Sociétés et Sensibilités (Dijon ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Itzhak Goldberg
Examinateurs / Examinatrices : Araceli Guillaume-Alonso, Ségolène Le Men
Rapporteur / Rapporteuse : Itzhak Goldberg, Eliseo Trenc Ballester

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

La corrida a motivé de nombreuses oeuvres d’artistes d’horizons et d’époques distincts, notamment depuis la période romantique. Aujourd’hui, la tauromachie est aussi bien associée à un sujet désuet, telle l’espagnolade, qu’à l’oeuvre majeure d’artistes aussi emblématiques que Goya ou Picasso. Mais la corrida est également la représentation de la violence, d’une pratique souvent perçue comme barbare, en même temps qu’une iconographie riche de sens par laquelle des artistes ont évoqué les maux de leur époque et tendu à l’homme le miroir de ses passions. Cet aspect naît avec l’oeuvre taurine de Goya – père de la représentation moderne de la tauromachie –, où le sujet devient grave, dramatique, dépouillé de ses détails anecdotiques, un sujet dont la portée devient parfois politique. C’est toute cette complexité, cette richesse et cette pluralité des regards portés sur la représentation artistique de la corrida que cette étude met en lumière. De la tauromachie en peinture : usages et imaginaires de Goya à Albarracín s’organise en trois temps. D’abord, l’étude de l’image de la corrida prise pour elle-même, ainsi que l’analyse des éléments qui en déterminent la réception. Ensuite, la mise en perspective historique des oeuvres dédiées à la tauromachie. Enfin, l’analyse des mythes auxquels l’image de la corrida peut être rattachée, et la définition de la poétique aux origines de nombre de ses représentations – où la corrida ne vise plus au local, mais à l’universel. L’appréhension de ses différentes strates et de la façon dont elles s’imbriquent, permet de comprendre l’intérêt des artistes pour la corrida. Dès lors, celle-ci acquiert dans la pratique artistique, par la poétique qui la meut, une dimension à la fois historique et universelle, lui faisant aborder les interrogations propres à la condition humaine.