Thèse soutenue

Convergence entre les institutions de gouvernance publique et privée : rôle des Systèmes Nationaux de Gouvernance : cas des pays du Maghreb : Tunisie – Algérie – Maroc
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Auteur / Autrice : Nadia Dhahi Sellami
Direction : Daniel LabaronneAbdelwahed Omri
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 14/09/2012
Etablissement(s) : Bordeaux 4 en cotutelle avec Institut supérieur de gestion (Tunis)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Entreprise, économie, société (Pessac, Gironde ; 1991-....)
Jury : Président / Présidente : Xavier Richet
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Richet, Marjène Rabah Gana

Résumé

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Les pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc) ont engagé de profondes réformes structurelles sur les plans politique et économique. Leurs équilibres macroéconomiques sont à peu près maîtrisés et ils bénéficient d’une multiplication de partenariats avec l'UE et de programmes d'aides internationales. Pour autant, ces pays n'arrivent pas à atteindre un niveau soutenu de croissance leur permettant de se développer. En se basant sur un cadre théorique centré sur l’interrelation entre les mécanismes de gouvernance publique et privée, cette recherche doctorale se propose de comprendre les raisons du blocage de développement dans les pays du Maghreb.A partir d’une définition stricte de la gouvernance et au moyen de la base de données « Profils Institutionnels » du MINEFI, pour les années 2001 et 2009, nous construisons 31 variables institutionnelles de gouvernance publique et privée pour 51 pays développés et en développement. Nous examinons ainsi la dynamique des Systèmes Nationaux de Gouvernance des pays du Maghreb comparée à celle d’autres pays, notamment à celle des Pays de l’Europe Centrale et Orientale (PECO).L’exploitation des données, moyennant des ACP et des régressions linéaires, souligne l’importance des institutions de gouvernance qui se rapportent aux niveaux de formalisation des règles et qui expliquent le développement ou le blocage des pays. Nos résultats démontrent également, en comparaison avec les PECO, que le blocage de la transition des pays du Maghreb est expliqué, dans une large mesure, par leur faible niveau de formalisation des règles souligné par la quasi-stagnation de l’évolution de cette formalisation entre 2001 et 2009. Les niveaux des libertés accordées aux citoyens permettent aussi d’expliquer les différences de développement entre les pays.