Thèse soutenue

Processus d'exploration, arbres binaires aléatoires avec ou sans interaction et théorème de Ray-Knight généralisé

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Auteur / Autrice : Mamadou Ba
Direction : Etienne Pardoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques
Date : Soutenance le 28/09/2012
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mathématiques et Informatique de Marseille (Marseille ; 1994-....)
Jury : Président / Présidente : Thomas Duquesne
Examinateurs / Examinatrices : Etienne Pardoux, Thomas Duquesne, Amaury Lambert, Anton Wakolbinger, Ahmadou Bamba Sow, Aboubakary Diakhaby, Vlada Limic
Rapporteurs / Rapporteuses : Amaury Lambert, Anton Wakolbinger

Résumé

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Dans cette thèse, on étudie des liens entre processus d'exploration et arbres aléatoires avec ou sans interaction, pour en déduire des extensions du théorème de Ray Knight. Dans la première partie nous décrivons une certaine bijection entre l'ensemble des processus d'exploration et l'ensemble des arbres binaires. On montre que l'arbre associé à un processus d'exploration défini avec les paramètres mu et lambda décrivant les taux de ses minimas et maximas locaux respectivement à n'importe quel instant considéré, est un arbre binaire aléatoire de taux de naissance mu et de taux de mort lambda. De cette correspondance, nous déduisons une représentation discrète d'un processus de branchement linéaire en terme de temps local d'un processus d'exploration. Après renormalisation des paramètres, nous en déduisons une preuve du théorème de Ray Knight généralisé donnant une représentation en loi d'un processus de Feller linéaire en terme du temps local du mouvement brownien réfléchi en zéro avec une dérive. Dans la deuxième partie, nous considérons un modèle de population avec compétition définie par une fonction polynomiale f(x) = x^{alpha}, alpha>0 et partant de m ancêtres à l'instant initial 0. On étudie l'effet de la compétition sur la hauteur et la longueur de la forêt d'arbres généalogiques quand m tend vers l'infini. On montre que la hauteur est d'espérance finie si alpha> 1, et est infinie dans le cas contraire, tandis que la longueur est d'espérance finie si alpha > 2, et est infinie dans le cas contraire.