Ultrasons diffus pour la caractérisation d'une fissure dans le béton. : approche linéaire et non linéaire.
Auteur / Autrice : | Audrey Quiviger |
Direction : | Vincent Garnier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique, physique, micro et nanoélectronique |
Date : | Soutenance le 16/11/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences pour l'Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Paul Johnson |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Garnier, Paul Johnson, Jean-paul Balayssac, Eric Larose, Jean-françois Chaix, Dimitri Komatitsch, Cédric Payan | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-paul Balayssac, Eric Larose |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les différents processus de dégradation des structures de génie civil induisent une micro, puis macro- fissuration du béton. Celle-ci génère alors une réduction des propriétés mécaniques de l'ouvrage et, à terme, sa perte d'étanchéité. Il est donc nécessaire de fournir des informations quant à la présence et à la taille de fissures pour procéder aux réparations nécessaires et conserver l'intégrité de l'ouvrage. Dans un premier temps, le contrôle du béton ainsi que la morphologie de la fissure réelle sont présentés. La notion de contacts entre ses lèvres est introduite pour définir la problématique de sa caractérisation. La bibliographie montre que les méthodes acoustiques standards ne sont pas adaptées à la caractérisation d'une fissure dans le béton. Deux pistes sont alors identifiées : les ultrasons diffus et l'acoustique non linéaire. Nous présentons dans un second temps la caractérisation de la fissure par analyse du transport de l'énergie suivant une équation de diffusion. Les paramètres associés (diffusivité et dissipation) sont déterminés expérimentalement sur des éprouvettes fissurées sur différentes profondeurs. Nous introduisons et définissons le temps d'arrivée du maximum de l'énergie (ATME) qui s'avère être le paramètre le plus sensible à la partie ouverte d'une fissure. Son évolution au regard des incertitudes de mesure ne permet toutefois pas de caractériser totalement la partie fermée. Une simulation numérique en différences finies est réalisée. Elle met en évidence le rôle des contacts au sein de la partie fermée de la fissure et confirme les observations expérimentales.