Etude du couplage linéaire et non-linéaire de l' onde hybride basse aux plasmas de Tokamaks.
Auteur / Autrice : | Melanie Preynas |
Direction : | Xavier Litaudon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Energie, rayonnement et Plasma |
Date : | Soutenance le 05/10/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Peter Beyer |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Litaudon, Peter Beyer, Vladimir Fuchs, Jean-marcel Rax, Alain Becoulet, Ronald Parker, Paul Thomas, Marc Goniche | |
Rapporteur / Rapporteuse : Vladimir Fuchs, Jean-marcel Rax |
Mots clés
Résumé
Afin de générer des plasmas performants sur de longues durées, un tokamak nécessite des dispositifs de chauffage et de génération de courant additionnels. Des antennes haute-fréquences, délivrant des puissances de plusieurs mégawatts au plasma, sont actuellement utilisées dans de nombreux tokamaks. Pour optimiser les performances de chauffage et de génération de courant obtenues avec le système LH (fréquence de quelques gigahertz), une bonne maitrise du couplage de l'onde émise par l'antenne au plasma de bord est nécessaire. Or, des effets non-linéaires dépendant du niveau de puissance HF injectée dans le plasma perturbent fortement le couplage de l'onde LH pour certains paramètres de bord (densité et température en particulier). Les travaux présentés dans ce manuscrit portent sur l'étude du couplage linéaire et non-linéaire de l'onde LH au plasma de bord. Dans le cadre de l'installation d'une antenne dite « Passive Active Multijunction » en 2009 sur le tokamak Tore Supra visant à tester le système LH proposé pour ITER, la caractérisation du couplage obtenu avec cette antenne a été réalisée à partir d'expériences menées à basse puissance sur Tore Supra. Les résultats, analysés conjointement avec l'utilisation d'un code de couplage (ALOHA), ont ainsi validé les prédictions théoriques prévoyant de bonnes propriétés de couplage à des densités de plasma de bord faibles. Par ailleurs, l'effet pondéromoteur a été clairement identifié comme responsable de la forte détérioration du couplage de l'onde mesurée sous certaines conditions de plasma de bord.