D'Istanbul à Alger : la fondation de waqf des Subul al-Khayrāt et ses mosquées hanéfites à l’époque ottomane (du début du XVIIIe siècle à la colonisation française)
Auteur / Autrice : | Zakia Zahra |
Direction : | Randi Deguilhem |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mondes arabe, musulman et sémitique |
Date : | Soutenance le 12/07/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Tuchscherer |
Examinateurs / Examinatrices : Randi Deguilhem, Michel Tuchscherer, Abdelhamid Hénia, Nacer-Eddine Saidouni | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Abdelhamid Hénia, Nacer-Eddine Saidouni |
Mots clés
Résumé
Après son annexion à la Sublime Porte au XVIe siècle, Alger a vue naître de grandes fondations de waqf, dont celle des Subul al-Khayrāt qui se distingue par le fait qu'il s'agit d'une fondation de madhhab hanéfite alors que la population algéroise est de madhhab malékite dans la grande majorité. Elle a été crée par les Turcs ottomans vers la fin du XVIe siècle et chargée de la gestion des mosquées hanéfites qui lui en dépendaient ainsi que de leurs biens appartenant à leur waqf. Trois de ses mosquées ont survécues à la démolition après la prise d'Alger : al-Jāmi‘ al-Jadid qui est la principale mosquée hanéfite édifié au XVIIe siècle par ordre de l'armée (bi amrin min al-‘askar al-manṣūr) et financée par les Subul al-Khayrāt, Jāmi‘ Kashshāwa et Jāmi‘ al-Qā'id Ṣafar. L'exploitation des documents relatifs aux waqf, pour la plupart inédits, a servi à connaître le nombre et la nature des biens waqf de la dite fondation et, par conséquent, leurs fondateurs qui sont en majorité des Turcs. Les documents ont également servi à connaître la composante démographique de la ville d'Alger à l'époque ottomane ainsi que les différents fonctions et métiers exercés dans cette cité.