Auteur / Autrice : | Maxime Casalis |
Direction : | Ivan Scotti, Caroline Scotti-Saintagne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Discipline Génétique Ecologique |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Antilles-Guyane |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale pluridisciplinaire (Pointe-à-Pitre ; 1996-2015) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les néotropiques se caractérisent par une biodiversité élevée dont l'origine reste méconnue malgré les efforts déployés en réponse aux menaces des changements climatiques et de la déforestation. Le but de cette thèse est d'évaluer le rôle des forces évolutives qui agissent dans la divergence entre des espèces proches qui échangent des gène, en particulier, cette thèse se focalise sur deux modèles biologique, le couple d'espèces proches Carapa Guianensis et Carapa Surinamensis et le couple des morphotypes Symphonia Globulifera et Symphonia SP1 de l'espèce S. Globulifera. Ces modèles ont été choisis sur la base d'études antérieuses en génétique et en écologie qui suggèrent des processus évolutifs contractés à l'origine de la divergence, une spéciation plutôt ancienne et allopatrique dans le carapa et une divergene liée à l'adaptation locale dans le Symphonia. En associant une approche de génétique des populations (génome scan) a une approche d'écologie (transplantations réciproques) cette thèse démontre l'origine génétique en réponse à des variations de la profondeur de nappe en saison sèche. Dans le carapa ou seule l'approche des transplantations réciproques a été menée, cette thèse démontre l'origine génétique de la divergence de performance entre les deux espèces de carapa et démontre le rôle probable d'une pression de sélection exercée par les petits herbivores. Ceci souligne l'importance d'une prise en compte des interactions biotiques dans l'étude de la divergence entre espèces