Le lignage des fées : écriture et transmission de la féerie aux XVe et XVIe siècles
Auteur / Autrice : | Alexandra Hoernel |
Direction : | Jean-Jacques Vincensini, Gilles Polizzi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres et Arts. Littérature française du Moyen Âge et de la Renaissance |
Date : | Soutenance le 25/11/2011 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christine Ferlampin-Acher |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anna Maria Babbi, Christine de Buzon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La période allant de l’invention de Mélusine (c. 1390) à sa réinterprétation dans l’Alector (1560) peut être vue comme un « âge d’or de la féerie », qui s’étend hors de son domaine d’origine (le merveilleux) et fait émerger des figures neuves. Loin de disparaître de l’imaginaire des XVe et XVIe s., les fées en sont une composante essentielle. L’étude chronologiquement délimitée par ces repères et prolongée, pour certaines figures, jusqu’aux romans baroques (d’Urfé et Rosset c. 1612) dresse un tableau de la féerie au féminin. Organisée autour des quatre fées « cardinales », Morgane, Mélusine, Alcine et Urgande, nommées dans le programme des fêtes royales de Bayonne (1566), elle analyse leur évolution du point de vue de l’écriture et de sa réception. Elle cerne aussi des figures qui perdent leur identité féerique (Sibylle, Méridienne) et en recherche les causes. Tout en marquant des continuités et des parentés qui tiennent à des lignages « fictionnels » ou dynastiques, elle analyse des mutations (allégorisation, idéalisation) qui font valoir la richesse de la matière et son rôle dans l’évolution de l’imaginaire et des Lettres, de la fin du Moyen Âge à la Renaissance