Recherches sur la pensée musicale de Glenn Gould : l’empreinte de l’héritage schoenbergien
Auteur / Autrice : | Anca Aleman |
Direction : | Jean-Yves Bosseur |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance le 24/06/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Observatoire musical français (Paris ; 1989-2014) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Albert Castanet |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Yves Bosseur, Jean-Marc Chouvel | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Albert Castanet, Jean-Marc Chouvel |
Mots clés
Résumé
Cette thèse se propose de démontrer que, au-delà de son image d’interprète de la musique de Jean-Sébastien Bach, le pianiste Glenn Gould a développé, à travers ses nombreux écrits, une véritable pensée musicologique, qui surprend par sa cohérence et dont les racines sont à chercher en réalité du côté d’Arnold Schoenberg, le compositeur qui l’aura le plus influencé. Nous nous attachons donc ici à l’observation et à l’analyse de cette pensée à travers les écrits du musicien canadien, l’objectif étant la mise en évidence du rapport existant avec la pensée de Schoenberg. L’analyse comparative menée ici repose sur les principes que Gould avait lui-même placés au fondement de sa pensée : le raisonnement justifiable, l’esprit de re-création, le concept inductif et la musicologie scientifique. Pour ce faire, nous avons adopté un cheminement logique passant successivement par les domaines suivants : méthode, création musicale, interprétation, critique, pédagogie et enregistrement.