Thèse soutenue

La réception critique de la peinture de paysage en France, autour des années 1860-1880

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Auteur / Autrice : Diane de Blacas
Direction : Bruno Foucart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art et archéologie
Date : Soutenance le 30/09/2011
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Roger Soubiran
Examinateurs / Examinatrices : François Robichon

Résumé

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Loin de se limiter à la naissance du groupe impressionniste, la période qui s’articule autour des années 1860-1880, est décisive pour la peinture de paysage. A l’unanimité, les critiques d’art témoignent de son triomphe sous le Second Empire. Ceux qui dominent les cimaises du Salon sont d’abord les Paul Huet (1803-1869), Théodore Rousseau (1812-1867), Camille Corot (1796-1875), Gustave Courbet (1819-1877) et Charles Daubigny (1817-1878). En revanche, un accueil plus sévère se fait jour en même temps que le changement de régime, mettant en évidence tous les préjugés associé à ce genre, dit « mineur ». Ce sont des années charnières qui voient se développer les expositions indépendantes et l’influence du critique d’art, néanmoins, le Salon est encore le lieu où se jouent les carrières. Un certain nombre de peintres, dont on fait peu de cas aujourd’hui, s’y attachent. Aussi, la lecture des comptes-rendus de Salon nous montre clairement que les peintres qui dominent le genre autour des années 1870-1880 se nomment Camille Bernier (1823-1902), Emile Breton (1831-1902), Charles Busson (1822-1908), Emmanuel Damoye (1847-1916), Camille Delpy (1842-1910), Antoine Guillemet (1841-1918), Emmanuel Lansyer (1835-1893) ou Léon-Germain Pelouse (1838-1891). Pas un article qui ne s’exprime sur l’évolution du genre, délaissant progressivement le paysage historique pour une peinture visant au naturalisme ainsi qu’à un travail associant plein air et spontanéité. Plus particulièrement, la question d’une modernité picturale associée au paysage, et ses conséquences, préoccupe vivement le critique d’art.