Yasmina Khadra, Andreu Martín et Giorgio Todde : la méditerranée se colore de noir ou le renouvellement du roman policier
Auteur / Autrice : | Claudia Canu |
Direction : | Beïda Chikhi, Giovanna Caltagirone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française et comparée |
Date : | Soutenance le 30/04/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 4 en cotutelle avec Università degli studi (Cagliari, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre international d'études francophones |
Jury : | Président / Présidente : Claudio Milanesi |
Examinateurs / Examinatrices : Beïda Chikhi, Giovanna Caltagirone, Alessandro Perissinotto |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur l’étude comparée des œuvres de trois romanciers contemporains : Andreu Martín, Yasmina Khadra et Giorgio Todde. Si ces trois écrivains diffèrent par la nationalité, la langue et le style d’écriture, ils ont élu à un moment ou à un autre de leur carrière le roman policier et plus particulièrement le « noir » comme genre d’écriture. L’analyse de leur production policière de 1980 à 2010 tend à montrer les points de convergence et de divergence révélateurs d’une présupposée culture méditerranéenne. Entre Espagne, Algérie et Italie la Méditerranée s’impose comme espace géographique commun, mais également comme lieu de rencontre de différentes cultures. Les objectifs prioritaires ont été d’inscrire dans un cadre théorique les enjeux du roman policier face à la modernité et plus particulièrement les aspects significatifs à la vue des caractéristiques des trois auteurs comme la relation à l’Histoire, l’articulation entre individuel et collectif ou encore le rapport entre Histoire, mythe et vérité. Les particularités de chacun des trois romanciers et l’insertion de leur production dans le cadre géographique spécifique de leur pays d’origine constituent un axe de recherche majeur de la thèse. Pour ne pas restreindre le champ d’investigation il a été opéré une ouverture des perspectives : la Méditerranée comme espace géographique, historique et culturel en partage ; le concept d’insularité comme double condition, à la fois géographique et d’esprit ; ou encore le « noir méditerranéen » ont ainsi bénéficié d’un développement particulier.