Thèse soutenue

Mesures du diamètre solaire depuis la Terre en haute précision en support de la mission Picard

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Auteur / Autrice : Costantino Sigismondi
Direction : Marianne Faurobert-SchollAlberto Egidi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique relativiste
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nice en cotutelle avec Università degli studi La Sapienza (Rome)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Nice-Sophia Antipolis. Faculté des sciences

Mots clés

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Résumé

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L’argument de la mesure du diamètre solaire est introduit dans le cadre plus ample de la variabilité solaire, et, en conséquence, de l’influence du Soleil sur le climat de la Terre. Il est possible de mesure le diamètre solaire avec une précision suffisamment bonne pour des études de changements climatiques et de variations d’irradiance en utilisant des données anciennes d’éclipses totales. Cela permettrait l’extension de la connaissance de la luminosité solaire en arrière de trois siècles, grâce à la connaissance du paramètre W=dlogL/dLogR. La méthode des éclipses et des grains de Baily est largement traitée, et un avancement significatif pare rapport aux derniers 40 ans a été obtenu avec la reconstruction de la fonction d’assombrissement du limb solaire à partir de la lumière des grains de Baily , et la recherche du point d’inflexion. Le cas de la dernière éclipse annulaire (15 janvier 2010) a été étudié en détail, tandis que l’atlas des grains de Baily a été publié à partir de toutes les observations faites dans le monde par les membres du IOTA, aussi avec l’analyse du diamètre solaire pendant l’éclipse de 2006. Le travail de thèse a été développé pendant la transition entre l’atlas photographique du limb lunaire publié par Watts en 1963, et corrigé dans les années suivantes par milliers d’observations, et la carte réalisée avec le laser-altimètre de la mission lunaire japonaise Kaguya, publiée en novembre 2009. L’autre méthode pour une mesure précise du diamètre solaire en alternative de la mission Picard / Picard-sol est le « drift-scan » utilisé soit par les astrolabes solaires, soit par les télescopes plus grands. Les observatoires de Locarno et Paris ont commencé des observations du soleil avec cette méthode avec des résultats encourageants. Pour la première fois, le mouvement de l’image du Soleil entier a été détectée sur des fréquences de 1/100 Hz. Cela peut commencer à expliquer les résultats des campagnes d’observation de Greenwich et Rome de 1850 à 1955. Cette activité « sous-Hertz » de la turbulence atmosphérique est un autre avancement significatif dans ce domaine de recherche. Le « télescope géant à trou sténopeïque » de la ligne méridienne de Santa Maria degli Angeli à Rome permet l’introduction didactique de presque tous les arguments d’astrométrie classique traités dans cette thèse. Cet essai didactique complète la thèse.